Dans mon ouvrage, j’ai à la fois voulu vous parler de ma vie artistique, et surtout : des histoires de mes peintures.
J’habite Saint-Florent-le-Vieil, mais je ne suis pas un vrai Florentais. J’ai entendu souvent cette remarque à mon arrivée à Saint-Florent en 1974, je vous le confirme effectivement j’arrive de Varades, mais je ne suis pas non plus un vrai Varadais, car je suis natif de Cancale, à La Salle et Chapelle Aubry. C’est tout simplement ma vie professionnelle qui a déterminé mon lieu d’habitation, et surtout la LOIRE, car ce que je suis avant tout un gars du bord de LOIRE. Rien d’extraordinaire, car je suis de souche familiale de Varades et du Mesnil en Vallée. Finalement, j’habite tout simplement au milieu.
Ma vie artistique a commencée très tôt, mais le monde professionnel m’a conduit dans une toute autre direction.
En 1999, (Malgré une vie professionnelle très prenante, je n’ai pu attendre plus longtemps,) ( mon envie était trop forte de reprendre une activité que j’avais commencée très jeune : la peinture ).

En 2005, une nouvelle aventure commence vraiment (la retraite) : faire ce que je veux, quand je le veux, ou presque. Tout simplement beaucoup moins de contraintes pour pratiquer la peinture.

Depuis mon enfance, la peinture a beaucoup changée. Après des essais de différentes techniques, l’huile s’est habituée à moi. J’ai un immense plaisir à jouer avec les couleurs de cette pâte magique, avec des pinceaux, rouleaux, couteaux et aussi avec les doigts, avec des préférences pour le bleu, l’eau, dans une atmosphère ensoleillée.
À ce jour toutes mes toiles (ou presque) ont une histoire : de voyages, de rencontres... J’ai absolument besoin de ressentir sur place l’expression, les couleurs, la lumière... mes photos personnelles ne me suffisent pas, et, quand mon inspiration est forte sur un motif, il m’est possible de rester des heures à voir, écouter, rêver...
Les ports, les bateaux, la mer, les paysages de bord de mer, représentent l’essentiel de mes toiles. Égoïste peut être ? Pour un fou de la Loire, celle-ci n’est pas une priorité pour moi dans mes peintures, car j’ai le plaisir de l’admirer pratiquement tous les jours, et peut être aussi, simplement, par peur de ne pas la représenter aussi belle qu’elle ne l’est.
Seulement par manque de possibilité de prendre des cours, j’ai décidé d’être un peintre autodidacte à 100 % . C’est avec des livres, du courage, de la détermination, de la pratique, que j’ai enfin réussi, sans doute pas à la perfection, mais, au moins à me faire respecter dans ce monde de la peinture. Je le pense très fort: je n’ai peut-être pas eu de maître en peinture, mais je suis certain d’avoir eu le plus grand maître, mon Maître Créateur, car c’est à lui que je dois tout.